Que serait la Réserve naturelle du Pinail sans ses milliers de mares, ses plantes carnivores, ses libellules et ses amphibiens… Réalité ou fiction ?
Avec une météo d’été en plein mois de février, l’évolution du climat est perceptible par chacun d’entre nous. La biodiversité subit de plein fouet les effets du changement climatique car elle ne peut et ne pourra s’adapter aussi rapidement. Et alors ?
Ce qui se cache derrière la biodiversité, c’est la dégradation jusqu’à la perte des services que nous rendent les écosystèmes : stockage et épuration de l’eau (celle que l’on boit), dégradation de la matière organique (celle qui nourrit le sol et nous permet de le cultiver), production alimentaire et médicamenteuse (celle qui nous nourrit et nous soigne), qualité de l’air (celui que nous respirons), fourniture de matériaux et d’énergie (ceux qui nous permettent de nous chauffer, de construire, d’isoler…), espaces de loisirs (ceux où nous nous baladons, nous pêchons, nous nous baignons…), etc. Ah oui quand même, mais alors que peut-on faire ?
La préservation de la biodiversité est une solution efficace et naturelle pour lutter contre le changement climatique en stockant une grande partie de nos émissions de CO² (le principal gaz à effet de serre). Les nouvelles technologies, pourtant indispensables aujourd’hui, ne pourront remplacer l’ensemble des services rendus gratuitement par la nature. Mieux produire, mieux consommer, mieux partager et vivre ensemble… Les enjeux environnementaux sont pleinement en lien avec les enjeux sociaux et économiques. Il y a urgence !
Aujourd’hui, la pérennité de la Réserve naturelle du Pinail n’est plus assurée, c’est pourquoi GEREPI relaie et prend part aux mouvements en faveur d’une meilleure prise en compte de la nature et de la limitation du changement climatique.
Vidéo d’information sur les mouvements pro climatiques : il est encore temps
Grève mondiale pour le futur : 15 mars (mouvement étudiant)
La jeunesse n’accepte pas l’héritage climatique des générations passées et appelle à faire la grève pour réclamer la garantie d’un avenir viable, une (ré)action des pouvoirs publics en faveur du climat. Collégiens, lycéens et étudiants se sont donné RDV à Châtellerault et Poitiers.
La marche du siècle : 16 mars (mouvement citoyen)
Suite à la pétition « l’affaire du siècle » signée par plus de 2 millions de français, une manifestation nationale est organisée pour réclamer une action adaptée et concrète pour limiter de toute urgence le changement climatique et respecter l’engagement de la France en la matière. En Vienne, une marche est organisée par Alternatiba Poitiers : le RDV est fixé à 15h au parc de Blossac à Poitiers.
Un collectif inter associatif en faveur du climat et de la biodiversité dans la Vienne
Après une 1ère action commune pour la Journée Mondiale des Zones humides début 2019, des associations de protection de la nature, d’éducation à l’environnement et d’agriculture durable du département créent un collectif, informel et apolitique, pour agir ensemble. Fortes de leur expérience et réseaux d’acteurs (citoyens comme professionnels), et conscientes de l’essor sociétal des enjeux écologiques (malheureusement étayé d’anciennes prédictions devenues aujourd’hui réalités à l’instar de la disparition des oiseaux ou des insectes), GEREPI et les autres associations se mobilisent pour accompagner, soutenir et développer notamment la prise de conscience individuelle et collective de la réconciliation indispensable entre l’Homme et la nature.
Une dynamique naissante à suivre de près et à laquelle peuvent se joindre tous les acteurs associatifs engagés pour le climat et la biodiversité de notre territoire.
Membres actuels du collectif inter associatif : Vienne Nature, GEREPI, Fédération Régionale d’Agriculture Biologique, CPIE Val de Gartempe, ADEMA, Société Mycologique du Poitou, Objectif Nat’, CPIE Seuil du Poitou, Conservatoire d’Espaces Naturels, GRAINE, Jardins d’aventure…