Secrétaire d’État en charge de la biodiversité auprès du ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, Sarah El Haïry a été accueillie sur la réserve naturelle du Pinail par les équipes de GEREPI et de l’ONF le lundi 11 septembre 2023, aux côtés des élus locaux.
Réserve naturelle nationale mais aussi site européen Natura 2000 et zone humide mondiale Ramsar, le Pinail est incontournable dans la Vienne pour qui s’intéresse de près ou de loin à la nature. Ces différentes « médailles » participent pleinement à l’engagement de la France en matière de biodiversité aussi bien en terme de protection, de connaissance que de sensibilisation. La visite ministérielle s’est déroulée autour des problématiques ou projets actuels développés sur le Pinail en articulation avec les ambitions ou engagements de l’Etat en faveur de la biodiversité, de l’eau et du climat.
GEREPI a partagé la réussite de la création de la réserve pour la biodiversité mais aussi pour le territoire qui aujourd’hui a bien conscience des multiples bénéfices qu’il en retire. Mais cette réussite est désormais mise en péril par le changement climatique qui assèche la zone humide, menace la biodiversité et perturbe les activités humaines. Pour faire face à ce défi, le travail de la réserve s’intéresse davantage aux connections écologiques, la Trame Verte et Bleue permettant aux espèces de migrer, ainsi qu’à l’échelle du bassin versant pour augmenter la rétention naturelle et donc la disponibilité en eau sur le territoire. Il a ainsi été question des solutions fondées sur la nature, en prenant l’exemple du programme d’étude et restauration hydraulique de la zone humide du Pinail, une dimension partagée par la ministre qui a abordé l’enjeu fondamental de l’eau en citant le plan d’action pour une gestion résiliente et concertée de l’eau : avec une raréfaction pouvant aller jusqu’à -40% d’ici quelques 10aines d’années, il est indispensable de partir de la disponibilité de la ressource afin d’en établir les règles de partage et d’usage. Il a enfin été abordé la nécessaire prise de conscience sociétale, l’enjeu de sensibiliser voir de former les publics aux enjeux transversaux de la biodiversité comme il est pratiqué sur la réserve, réserve qui aurait bien besoin d’une maison de site pour conforter ses actions.
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